Depuis 70 ans, le nom “Butters” est synonyme d’innovation sociale et de soins dans les services sociaux et de réadaptation au Québec pour les personnes autistes et ayant une déficience intellectuelle.
En 1946, bien avant que le gouvernement offre des services sociaux aux personnes handicapées, Madame Lily Butters fondait un foyer pour enfants ayant une déficience intellectuelle. Aujourd’hui, Mme Butters serait reconnue comme une entrepreneure sociale.
Fondée par la famille et les amis en 1976, la Fondation Butters a poursuivi les traces entrepreneuriales de Mme Butters :
1) Créer de nouveaux services innovateurs fondés sur les plus récentes recherches en vue d’améliorer les services sociaux pour les personnes autistes et ayant une déficience intellectuelle.
2) Permettre d’importantes économies de fonds publics à l’aide d’un partenariat public/privé dynamique avec un organisme de réadaptation du gouvernement du Québec.
Une histoire d’exploits
Depuis 37 ans, la Fondation Butters travaille en partenariat avec un établissement de réadaptation du gouvernement du Québec, investissant 7 millions $ dans le logement, le répit, le soutien aux parents et l’équipement spécialisé. À plusieurs reprises, la Fondation a ouvert la voie vers le changement.
• A piloté le premier projet de désinstitutionnalisation avec succès dans la province de Québec; ouvrant ainsi la voie pour une nouvelle législation en 1988, “l’impératif humain et social”, mettant fin à l’institutionnalisation au Québec.
• A investi 500 000 $ pour créer de nouvelles initiatives conçues pour les familles, incluant un service conseil pour parents par téléphone et en ligne; des groupes de soutien dirigés par des parents; et de l’équipement spécialisé pour soins à domicile.
• En partenariat avec le Ministère de la santé, le CRDITED de la Montérégie-Est1 et la communauté universitaire en 2009 pour financer la première installation au Québec dédiée au traitement des troubles graves du comportement chez les personnes handicapées et autistes et nommée, à juste titre, la Maison Lily Butters.
Nous poursuivons l’objectif d’un système public plus efficace et plus rentable, et nous veillons à ce qu’aucun enfant ou adulte autiste ou ayant une déficience intellectuelle ne soit refusé. .
Jean-Guy
Jean-Guy n’avait que 16 ans lorsqu’il est arrivé à la Maison Lily Butters . Il était fortement médicamenté et n’avait pas eu de contact avec sa mère ou son père depuis plusieurs années. Il avait vécu à beaucoup trop d’endroits pour son âge. Il était très anxieux et ne portait pas vers le sourire.
Lorsque Jean-Guy a quitté la Maison, il souriait, fréquentait son père et interagissait avec ses soignants sur une base régulière. Jean-Guy avait enfin une vie décente. Il était un adolescent.